Somalie
Les parlementaires somaliens ont voté lundi une loi permettant au président de nommer un étranger gouverneur de la banque centrale.
Auparavant, seul un Somalien de souche pouvait être nommé à ce poste, comme c’est le cas dans une grande partie du continent. Mais, dorénavant, même les étrangers auront voix au chapitre.
Une majorité écrasante de parlementaires (158) ont voté pour le changement proposé par le gouvernement du président Mohamed Abdullahi Farmaajo et du Premier ministre Ali Hassan Khayre.
Dix-sept députés se sont opposés à cette mesure, même si le gouvernement a justifié sa proposition en affirmant que le pays avait besoin de toutes les compétences disponibles pour changer de destin.
Même s’il n’y a aucun candidat étranger connu pour occuper le poste, une sanction présidentielle (considérée comme procédurale) verra le gouvernement chercher un nouveau chef de banque.
L’insurrection des Shebabs a longtemps paralysé l‘économie somalienne. À un moment où les pays voisins continuent d’enregistrer une croissance record, en Somalie le décollage économique est hypothéqué par d’incessantes attaques terroristes.
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