Mali
Cinq chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest réunis jeudi à Bamako ne sont pas parvenus à faire accepter à l’opposition malienne leur plan pour sortir le pays de la crise, mais ils restent “optimistes” et se retrouveront lundi en sommet extra-ordinaire de la Cédéao par visio-conférence.
“Rien n’a bougé pour le moment, on ne nous a rien dit que je puisse comprendre. Je voulais vraiment le dire très sincèrement. Je l’ai dit et je le redis, nous sommes un peuple debout, nous ne sommes pas un peuple soumis ou résigné. Moi je le dis, je préfère mourir martyr que de mourir traître. Les jeunes gens qui ont perdu leur vie ne l’ont pas perdue pour rien. Si vraiment ils se sont réunis sur ça, je pense que rien n’a été fait pour le moment”, a déclaré Mahmoud Dicko, imam, chef de l’opposition.
“Un groupe encore qui n’a pas donné l’adhésion, c‘était important qu’une étape supérieure soit franchie, qu’au niveau des chefs d’Etats viennent pour achever le travail. Et nous pensons que, d’ici lundi, le travail sera totalement achevé”, a estimé Kalla Ankourao, ministre des affaires étrangères du Niger.
Au pouvoir depuis 2013, le président Ibrahim Boubacar Keïta est massivement contesté dans la rue par le Mouvement du 5 juin, qui porte le nom de la date à laquelle les manifestations ont commencé.
Au climat d’exaspération, nourri depuis des années par l’instabilité sécuritaire dans le centre et le nord du pays, le marasme économique ou une corruption jugée endémique, est venue s’ajouter l’invalidation par la Cour constitutionnelle d’une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril.
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