Algérie
Émotion et recueillement jeudi à Alger où des centaines de personnes se sont retrouvées malgré les restrictions imposées par le coronavirus pour rendre un dernier hommage à Lakhdar Bouregaa.
Cette opposant du régime et figure de la guerre d'indépendance de l'Algérie contre la France est décédé cette semaine à l'âge de 87 ans.
"L’Algérie vient de perdre un héro qui a vécu deux révolutions : la révolution de la libération (la guerre d'indépendance contre la France, ndlr), et la révolution du 19 février (2019, début du mouvement de contestation contre le pouvoir en place, ndlr), explique un proche, Saïd Irzi. Il est l’auteur du dicton qui restera imprégné dans la mémoire collective et qui sera transmis à travers les générations : Le Hirak est une idée et une idée ne meurt jamais, parce que l’idée du changement est une idée vitale."
Samir Belaarbi (activiste pour les droits de l'homme) : "il a été injustement opprimé et emprisonné"
Le militant et activiste, Samir Belaarbi, explique de son côté que "l'Algérie a perdu un homme que le pouvoir a opprimé injustement et a emprisonné pendant sept ans entre 1968 à 1975. Le régime l'a opprimé une deuxième fois en 2019 quand il l'a emprisonné. Et plus que la prison, les autorités ont tenté de salir son honneur et de le diffamer. "
Les obsèques de Lakhdar Bouregaa surviennent moins d'une semaine après le référendum constitutionnel lancé par le président Abdelmadjid Tebboune. Certes, le oui l'a emporté à plus de 66% mais le scrutin a été boycotté par une grande majorité de la population algérienne avec moins de 24'% de participation enregistrée.
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