Zimbabwe
Au Zimbabwe, les recettes d’exportation de cannabis pourraient atteindre 1,25 milliards de dollars en 2021, selon des prévisions relayées par Bloomberg. Si ces dernières se vérifient, le cannabis deviendra alors la première culture de rente du pays devant le tabac. Ce dernier représente historiquement la principale source de devises agricoles du Zimbabwe avec 444 millions de dollars en 2020.
Depuis l’annonce en septembre dernier d’une législation plus tolérante qui autorise la culture, la commercialisation, la transformation du chanvre industriel ainsi que sa production à des fins de recherche, le gouvernement zimbabwéen a délivré 44 licences.
"Les exploitants, qui sont majoritairement locaux, peuvent produire avec leurs partenaires internationaux jusqu’à 40 à 46 millions de dollars de cannabis par mois", a indiqué Clive Mphambela, le porte-parole du Trésor.
Le 26 novembre dernier, le ministre zimbabwéen des Finances, Mthuli Ncube, affirmait que la production de cannabis à des fins médicinales avait un "immense potentiel" pour générer des recettes d’exportation et des recettes fiscales.
Mthuli Ncube a également annoncé qu’une taxe sur le cannabis serait introduite, l’année prochaine, conformément aux valeurs d’exportation.
Si pour le gouvernement zimbabwéen, l’heure est à l’optimisme face à la perspective de l’essor de la filière cannabis, certains observateurs restent encore mesurés.
Interrogé par Bloomberg, John Robertson, un économiste indépendant basé à Harare, estime que les prévisions restent particulièrement ambitieuses dans un contexte où les prix pourraient chuter avec l’arrivée sur le marché de stocks d’autres pays ayant choisi aussi de développer leur industrie du chanvre.
Aller à la video
CHAN 2021 : le Mali et le Cameroun en quarts
11:11
Une entreprise peut-elle gérer le déploiement des vaccins COVID-19 ? [Business Africa]
00:50
CHAN 2021 : entrée réussie pour les Lions
02:00
La Banque Mondiale envisage une faible croissance en 2021
01:05
Nouveau confinement de 30 jours au Zimbabwe
00:57
Le réveillon du Nouvel An ''gâché'' par le virus