Niger
_‘’Le G5 Sahel, est mort’_’, déclaration du président nigérien dans une interview accordée au quotidien français La Croix. Mohamed Bazoum siffle ainsi la fin de ce cadre institutionnel regroupant le Mali, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso, et la Mauritanie, mis en place en février 2014 pour lutter contre les djihadistes au Sahel.
Cette sortie intervient quelques jours seulement après que le Mali a décidé de quitter le navire. Un isolement de fait de Bamako, renforcé par le désengagement des forces françaises de l’opération Barkhane de ce pays.
Pour Mohamed Bazoum, cette nouvelle donne plombe le fonctionnement du G5 Sahel. Pour cause, l’impossibilité de conduire dorénavant une stratégie concertée et coordonnée contre les djihadistes. Le Niger tire déjà la sonnette d’alarme. ''Notre frontière avec le Mali est sous la coupe de l’Etat islamique au grand Sahara.'' La faute selon Niamey, à ''Bamako qui n’a pas investi les postes avancés dans cette zone ''.
Mohaned Bazoum appelle la France à l’aide. Il attend notamment de ce pays des moyens considérables et une présence plus conséquente de la force Barkhane avec des règles d’engagement différents. Non sans souligner la nécessité pour les occidentaux d’accepter des pertes sur le terrain, le cas échéant, au nom de la lutte contre le terrorisme au Sahel.
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